Par Bruno
Il s'agit du dernier work in progress de la distillerie Glengyle (le dixième ?), en brut de fût (une première), élevé uniquement en fûts de bourbon. Un whisky sorti en mai 2015, à un prix très léger, on en trouve encore référencé sur whiskybase à partir de 82€ . Bon il n'y en a plus que 8 disponibles (de 82€ à 99€). Il score, ce jour (!), 88.08 sur ce site (et 91 sur whiskyfun). Vraisemblablement distillé en 2004 ce serait un onze ans d'âge, mais pas de communication officielle là dessus.
Dram de 4 cl, 30 minutes d'aération, 15 gouttes d'eau. L'aération me semble vraiment indispensable, ainsi que l'ajout de gouttes d'eau jusqu’à ce que la fumée springbankesque se manifeste. Avec une aération plus importante et/ou une bouteille pleine au 2/3 qui a permis une oxydation d'un mois au moins, la réduction est moins impérative. C'est tout de même étrange que dans les livres consacrés au whisky l'on trouve des remarques sur la dégustation (importance de l'aération de la pièce, du verre, de ne pas porter de parfum, de ne pas fumer, d'être au calme ...) mais je n'ai jamais rien vu sur l'évolution du jus en bouteille.
Nez : Au début très alcooleux, puis : très nettement : fumée (feu de plage), minéral (craie, ardoise) avec en arrière plan des pommes granny smith avec un peu de citron. Du bois vanillé par moment. Du foin. Du lait chaud. Évolue au fur et à mesure de l'ajout d'eau. De manière fugace un solvant (colle à rustine ?) et de la terre. Quelques gouttes dans la paume d'une main exhalent nettement de la vanille et un parfum floral sous tendu par le chêne. Très persistant. Ça pourrait me convaincre comme parfum...
Bouche : citron vanillé ou vanille citronnée ? Des agrumes, surtout du pamplemousse, mais aussi de la pomme verte citronnée, tout est enrobée dans une délicate fumée feu de plage. Pas de la tourbe, de la fumée. De la terre humide. Sec. De la craie. Un côté boisé.C'est cireux un peu comme le Clynelish 14. C'est bon, très bon, c'est propre : c'est totalement ma came.
Nez : Au début très alcooleux, puis : très nettement : fumée (feu de plage), minéral (craie, ardoise) avec en arrière plan des pommes granny smith avec un peu de citron. Du bois vanillé par moment. Du foin. Du lait chaud. Évolue au fur et à mesure de l'ajout d'eau. De manière fugace un solvant (colle à rustine ?) et de la terre. Quelques gouttes dans la paume d'une main exhalent nettement de la vanille et un parfum floral sous tendu par le chêne. Très persistant. Ça pourrait me convaincre comme parfum...
Bouche : citron vanillé ou vanille citronnée ? Des agrumes, surtout du pamplemousse, mais aussi de la pomme verte citronnée, tout est enrobée dans une délicate fumée feu de plage. Pas de la tourbe, de la fumée. De la terre humide. Sec. De la craie. Un côté boisé.C'est cireux un peu comme le Clynelish 14. C'est bon, très bon, c'est propre : c'est totalement ma came.
Finale : moyenne à longue, tout pareil au reste. Reste un goût tarte au citron meringuée.
Commentaire : Décrit comme un whisky "old school" il est dans l'esprit des Springbank avec son côté minéral, feu de plage, vanille citronnée. Il est franc, pas d'une folle complexité ce qui ne l'empêche pas d'être excellent. C’est minéral, mais ce n’est pas de l’eau !
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