Par Nicolas
Nez : La tourbe, axée sur la fumée et un peu de sel, est dominée par le fruit de la passion très distinct. Il y a aussi de la mangue mais en retrait.
Bouche : Attaque légère malgré les 50%, l’alcool est superbement intégré. La fumée prend les premiers rôles, beaucoup plus présente qu’au nez, puis elle s’efface au profit des fruits exotiques. Tout y passe. Démarrant par une bouillie sucrée/ acide qui vire franchement sur les fruits de la passion puis la goyave, de l’ananas peut-être sur la fin. Le tout est toujours enveloppé dans un voile de fumée et offre un bel équilibre.
Finale : Moyenne sur une belle persistance des fruits de la passion puis un léger retour de la tourbe où la fumée tire maintenant vers le carrément brûlé.
Commentaires : C’est très bon. Je n’ai toujours pas compris quel était le style de Bowmore et cet embouteillage me plonge encore un peu plus dans la perplexité mais une chose est sûre : c’est très réussi. Pas d’une complexité affolante, plutôt easy-drinking mais c’est parfois suffisant. Et je dois avouer que le combo tourbe/ fruit de la passion, assez inédit, est très séduisant surtout que le tout est d’une précision quasi chirurgicale assez bluffante.
87/100
Par Robin
Nez : A peine versé dans le verre que ce Bowmore ne laisse pas la place au doute. La tourbe est présente, et pas qu’un peu ! Une tourbe fine, classiques, presque précieuse. La fumée est délicate. Avec l’ouverture, la tourbe, toujours présente, s’estompe légèrement pour laisser une partie de la couverture aux fruits, et pas n’importe lesquels : les fruits exotiques, et plus précisément le fruit de la passion, tant appréciés par les amateurs de whiskies, leur rappelant les souvenirs des vieilleries des 70’s. On retrouve aussi du citron vert, du sel marin et de l’olive verte. Un nez extrêmement plaisant.
Bouche : L’attaque est puissante (dans le bon sens du terme) et aromatique avec un combo fumée de barbecue/fruit de la passion du plus bel effet. Un côté minéral se fait aussi sentir et permet de contrebalancer le tout. Le fruit de la passion prend beaucoup de place et, du coup, je ne détecte plus les autres fruits. Mais quel plaisir ! Ce n’est pas le dram le plus complexe qu’il m’ait été donné de goûter mais quelle précision chirurgicale. Et les combos fruit de la passion/tourbe fumée sont tellement rares que je ne boude pas mon plaisir.
Finale : Très longue, sur la fumée de barbecue avec le retour des fruits exotiques plus axés sur la mangue cette fois-ci.
Commentaires : C’est pour moi une grande réussite ! Son léger manque de complexité lui fait perdre quelques points là où ce fameux combo fruits exotiques/tourbe lui en fait gagner quelques uns. Mais c’est fou comme c’est bon !
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