Par Nicolas
Nez : Le nez n’est pas désagréable mais il est assez monolithique. En effet, une fois que vous avez pris en pleine poire les effluves de pain chaud tout juste sorti du four, difficile d’en faire abstraction et de percevoir autre chose. Le reste est donc à l’avenant sur des tonalités acides qui révèlent sporadiquement quelques fruits à chaire blanche, des pommes surtout. Je n’identifie pas l’influence du sherry.
Bouche : Attaque marquée, malgré la réduction à 43%, le distillat domine : parole à la jeunesse. C’est sec sur les épices et une acidité très prononcée. La seconde gorgée est dominée par le malt et les notes pâtissières. Ni vraiment mauvais, ni particulièrement emballant, je reste sur ma faim. A l’ouverture, un caractère floral se développe, très net, sur la fin de bouche. La violette de Toulouse ?!!
Finale : Une légère vanille qui s’affirme à mesure que les flaveurs s’estompent et une amertume à la toute fin.
Commentaires : A 60 euros on peut trouver nombre de références nettement plus intéressantes. Ce qui est sûr, c’est que rien ici ne reflète le caractère qui a fait la gloire de Macallan. Trop jeune, trop réduit : un flacon sans grand intérêt. Probablement plus proche d’un new make réduit à 43% que d’un jeune whisky élevé en fût de sherry.
Note : Passable.
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