Par Robin
Encore un immense classique du whisky écossais. Le Laphroaig 18, remplaçant du 15 dans la gamme permanente et bientôt lui-même remplacé par... le 15 (sic), va-t-il se montrer à la hauteur d’une distillerie dont la renommée n’est plus à faire concernant sa typicité et sa qualité ? Goûtons pour en avoir le cœur net...
Couleur : Cuivre doré.
Encore un immense classique du whisky écossais. Le Laphroaig 18, remplaçant du 15 dans la gamme permanente et bientôt lui-même remplacé par... le 15 (sic), va-t-il se montrer à la hauteur d’une distillerie dont la renommée n’est plus à faire concernant sa typicité et sa qualité ? Goûtons pour en avoir le cœur net...
Couleur : Cuivre doré.
Nez : Délicat, voilà le premier adjectif qui me vient à l’esprit quand je plonge mon nez dans le verre. Il faut du temps à ce whisky pour s’exprimer pleinement. C’est la tourbe, fine, qui arrive la première, accompagnée d’une certaine fraîcheur fruitée, citronnée. Une légère fumée entre dans la danse sur la pointe des pieds. C’est fin, c’est classieux. Un nez qui nous invite sans faire de bruit à le suivre en nous prenant par la main.
Bouche : L’attaque est très “smooth”, pas du tout agressive. Une fois de plus, c’est la tourbe qui bombe le torse mais cette fois de manière plus expressive ne laissant que peu de place au reste. Une tourbe très médicinale, typique de Laphroaig (que j’adore personnellement). On pourrait se croire à l’hôpital. Après quelques minutes, une sucrosité assez gourmande (fruits exotiques ? ananas ?) vient enrober cette tourbe, lui donnant un peu de complexité. Néanmoins, si ce dram continue de se montrer très plaisant et classe, nous ne sommes pas face à un monstre de complexité.
Finale : Plutôt longue, sur la tourbe sucrée et toujours très médicinale.
Commentaire : Un dram intéressant pour les personnes désireuses de se faire une idée de la typicité de la maison Laphroaig. C’est bien fait, c’est bon, mais ça manque un peu de complexité malgré tout.
Note : Hautement recommandable.
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